La guerre de 2003 en Irak a été l’un des
grands désastres de l’histoire mondiale. Sous la houlette d’un président obtus, doublé d’un vice-président manipulateur
qui visait surtout à faire main basse sur les réserves de pétrole du pays, le
gouvernement des États-Unis a décidé d’envahir l’Irak en alléguant faussement
l’existence sur ce territoire d’armes de destruction massive.
Huit ans plus tard, le
bilan de cet envahissement est vertigineux. En plus de la mort du président
irakien Sadam Hussein , de la destruction de son armée et de nombre de
monuments et d’institutions qui remontent très loin dans le temps, on compte du
côté irakien près de 115000 morts,
250000 blessés et 2 millions d’habitants en fuite ; du côté américain, 4500
morts et près de 33000 blessés pour un
coût total estimé à 807 milliards de dollars.
Compte tenu du peu de
popularité dont jouissait le président irakien auprès de son peuple en raison de
sa poigne dictatoriale et de sa cruauté,
il aurait suffi de quelques années de patience pour qu’il tombe comme un fruit
mûr, à l’instar de Moubarak et de Khadafi, entre autres. Le pays aurait été
épargné de la dévastation engendrée par la cupidité et l’arrogance bien connues
de l’impérialisme.
18/12/11
M.L.L
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